Grève SNCF : l'État reprendra une partie de la dette
Les syndicats de cheminots ont rencontré Édouard Philippe ce vendredi 25 mai. S'ils ne sont pas disposés à suspendre la grève, ils saluent néanmoins l'ouverture du dialogue.
Pour la première fois depuis le début du conflit, certains syndicats saluent le dialogue ouvert par le Premier ministre. Mais personne n'envisage de suspendre le mouvement de grève après la rencontre de ce vendredi 25 mai. Le Premier ministre a annoncé la reprise d'une partie de la dette de l'entreprise SNCF par l'État. Elle s'élève aujourd'hui à plus de 54 milliards d'euros, notamment à cause des chantiers de lignes à grande vitesse lancées par les gouvernements successifs. L'État s'engagerait à en reprendre les deux tiers, soit 35 milliards d'euros.
Des garanties sociales supplémentaires
En contrepartie, le gouvernement attend que l'entreprise ferroviaire améliore ses performances et réduise l'écart de compétitivité entre la compagnie et ses concurrents. Édouard Philippe a également avancé sur les garanties accordées aux cheminots en cas de reprise de lignes par la concurrence. L'Unsa (Union nationale des syndicats autonomes) et la CFDT avaient proposé une liste d'amendements qui seront ajoutés au texte proposé au Sénat la semaine prochaine.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.