Économie : le paradoxe de la SNCF
Si la SNCF a connu un nombre record de passagers au premier semestre de 2017, deux tiers de ses lignes restent déficitaires.
Avec 52 millions utilisateurs du TGV au premier semestre de 2017, la SNCF a battu un record de fréquentation : c'est 8,4% de plus par rapport à l'année précédente. Mais ce bon résultat en cache pourtant un autre, moins reluisant, car deux lignes de TGV sur trois restent déficitaires comme celle de Paris-Bordeaux.
L'exemple de Paris-Bordeaux
A ce titre, cette ligne est exemplaire. 80 millions d'euros de perte sont attendus ce semestre. Car pour faire circuler chaque train, "SNCF Mobilité" paye des péages de plus en plus chers à "SNCF Réseau" qui entretient les rails. +3,5% chaque année pour Paris Bordeaux. Une inflation qui s'explique par des prix longtemps restés trop pas selon Gilles Dansart, journaliste à Mobilettre. "Ce coût-là est à peu près comparable dans les grands pays limitrophes : l'Espagne, l'Allemagne l'Italie. (...) C'est qu'on les ait mis au niveau de ce qu'ils doivent être qui surprend aujourd'hui", explique-t-il.
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