Brétigny-sur-Orge : le procès de la catastrophe ferroviaire s’est ouvert
Le procès du déraillement du train à Brétigny-sur-Orge, qui a eu lieu il y a neuf ans, a débuté lundi 25 avril. Il doit durer huit semaines. C’est l’une des pires catastrophes ferroviaires sur le sol français qui avait coûté la vie à sept personnes.
Une première journée chargée en émotions pour les parties civiles. Les 435 noms des victimes ont été citées par la présidente du tribunal d’Évry. Elle a même invité, avec beaucoup d’humanité, les familles des personnes décédées ainsi que les rescapés. Tous et toutes attendent désormais de connaitre la vérité sur l’origine du déraillement de ce train survenu en juillet 2013.
Une bataille d’experts à venir
Sur le banc des prévenus, on retrouve des membres de la SNCF, de SNCF Réseaux et un cadre de l’entreprise chargé de la maintenance. Ils doivent répondre d’homicides et blessures involontaires par imprudence ou par manquement à une obligation de sécurité. L’avocat de la SNCF a assuré que "la sécurité des passagers n’avait jamais été négligée". Ces semaines de débat pourraient tourner à la bataille d’experts. D’un côté, ceux de la SNCF pointent un problème dans l’acier de la pièce qui a provoqué le déraillement. De l’autre, ceux qui relèvent de nombreux manquements dans la maintenance.
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