RATP : les retards liés aux colis suspects divisés par deux en janvier
Sur la ligne A du RER, notamment, le nombre de minutes perdues a été divisé par quatre entre janvier 2016 et janvier 2017.
Les retards liés aux colis suspects dans les transports franciliens du réseau RATP ont été divisés par deux au mois de janvier par rapport à janvier 2016, a indiqué, mercredi 1er mars, la présidente de l'entreprise publique, Elisabeth Borne.
"Sur la ligne A du RER, qui concentre 30% des colis abandonnés, on a même divisé par quatre le nombre de minutes perdues en janvier 2017 par rapport à janvier 2016", a-t-elle ajouté.
"Le nombre de colis a un peu baissé"
Selon Elisabeth Borne, cette amélioration est due, d'une part, au fait que "le nombre de colis a un peu baissé", mais surtout à une intervention plus rapide : "On s'est organisés avec les pouvoirs publics pour intervenir plus vite, notamment avec notre expérimentation de chiens renifleurs."
Cette expérimentation, débutée en décembre, vise à réduire le temps d'intervention en évitant de devoir attendre l'arrivée des policiers, seuls à pouvoir déclarer qu'un objet est suspect ou non. "On intervient beaucoup plus vite. (...) Au lieu d'avoir une heure et demie de trajet, on a des gens qui sont à pied d'œuvre en dix minutes", a souligné la présidente de la RATP.
Sept colis suspects par jour en moyenne, en 2016
Selon elle, la campagne de communication incitant les passagers à ne pas oublier leurs affaires dans les transports a également eu un effet positif.
Chaque colis suspect provoque une interruption de trafic. En 2016, "on a eu en moyenne sept colis suspects par jour, avec une durée moyenne d'interruption du trafic de 45 minutes. C'est extrêmement pénalisant, pour notre exploitation, pour nos voyageurs", a détaillé Elisabeth Borne. Le nombre de colis suspects a doublé entre 2014 et 2015, puis augmenté de 60% entre 2015 et 2016.
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