"Gilets jaunes" : des violences qui divisent
La mobilisation des "gilets jaunes" s'est poursuivie en régions, samedi 24 novembre, mais de manière moins importante que la semaine dernière. Tour de France des actions locales et des réactions, face aux violences dans les rassemblements à Paris.
Dans les rues de Bordeaux (Gironde), un millier de personnes, samedi 24 novembre, se sont réunies. "Macron démission" fait partie des slogans scandés par les "gilets jaunes". Des manifestations qui se sont déroulées sans violence et c'est non sans déception que les participants évoquent les heurts qui ont eu lieu, le même jour, à Paris. "Ça fait peur parce que ce n'était pas le but. C'est un mouvement qui doit rester pacifiste. On est pas là pour casser", explique une Bordelaise vêtue d'un gilet jaune.
"On sera sur le terrain jusqu'au mois de décembre s’il le faut"
Mais à Lyon (Rhône) aussi, l'atmosphère se tend. Des projectiles sont lancés sur les forces de l'ordre, sur l'autoroute A6. Des casseurs se sont mêlés aux "gilets jaunes", comme à Paris. Pourtant, toute l'après-midi, l'ambiance était bon enfant. "On est tranquille", dit un manifestant. Et d'ajouter : "On travaille, on s'en sort plus et on est méprisé par le gouvernement". En Auvergne, à Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme), les revendications sont les mêmes. Mais devant la télévision, les "gilets jaunes" se désespèrent de voir la violence dans la capitale. Malgré cela, personne ici n'a l'intention de quitter le rond-point. "On sera sur le terrain jusqu'au mois de décembre s’il le faut", ajoute une manifestante.
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