Plus de la moitié des radars pas implantés sur des routes dangereuses
L’idée de départ de l’enquête est simple : "Les radars de vitesse ont été installés en priorité sur des sites accidentogènes ". Le problème, selon Auto-Plus, c’est que certains radars semblent être posés et situés dans des sites qui ne sont pas particulièrement dangereux, sans fort taux d’accidents. Au contraire, ce sont les endroits jugés fructueux pour les caisses de l’Etat qui sont retenus.
Vous pensez que les radars sont des pompes à fric? http://t.co/cJnv45vGaa pic.twitter.com/R9Z1Pjh3s3
— AutoPlus (@AutoPlusMag) July 2, 2015
L’enquête sort plusieurs chiffres à charges. Les radars discriminants, qui sont capables d’identifier les différentes catégories du véhicule et flasher en conséquence, sont dans 56% des cas placés le long d’une route non accidentogène, contre 45% pour les cabines classiques. Ce type de "boîte grise", il en existe 2 188 sur les bords de nos routes. Et selon le magazine automobile certains sont bien installés comme sur la RN186 dans les Côtes-d’Armor. Au contraire, l'enquête révèle que certains sont implantés dans des lieux qui n'ont pas de lien avec l'accidentologie, comme à Port-Marly dans les Yvelines.
Et forcement, ces radars situés dans les zones dangereuses rapportent bien moins. En 2014, Ils n’ont flashé que 4.774 fois par an. Dans le même temps, un radar bien placé pour l’Etat mais sans trop de danger s’éclairera 12.000 fois. Trois fois plus donc. Un écart conséquent qui peut rapporter plus d’un million d’euros par an, et par cabine, selon le magazine automobile.
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