Cet article date de plus de neuf ans.

Peugeot-PSA renoue avec une dynamique positive

Le constructeur français présentait mercredi matin ses résultats financiers pour l'année 2014. Peugeot-PSA respire un peu mieux, il a divisé par quatre sa perte nette en 2014 à 555 millions d'euros, mais n’a pas encore totalement sorti la tête de l’eau.
Article rédigé par Isabelle Raymond
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Carlos Tavares, président du directoire de PSA Peugeot-Citroën © Maxppp)

Le groupe Peugeot-PSA va mieux mais n'est pas encore sorti d'affaire. Le premier constructeur français a présenté mercredi matin ses résultats financiers pour l'année 2014. Le résultat net est resté négatif mais, après deux années de pertes colossales, la dette de l'entreprise est enfin épongée, la dynamique est donc positive.

Le constructeur a divisé par quatre sa perte nette en 2014 à 555 millions d'euros, ses ventes de voitures sont enfin reparties à la hausse et l'entrée au capital du Chinois Dongfeng porte déjà ses fruits, la Chine étant devenue le premier marché de PSA devant la France l'an dernier.

Des voitures plus chères

Mais le redressement n'est toutefois pas terminé : il passe par plus de rentabilité, selon le président du directoire du groupe, Carlos Tavares, mais aussi par des voitures plus chères. "Nous avons tous ensemble à faire comprendre au consommateur français que les produits français sont d’un très haut niveau de qualité et d’un très haut niveau technologique, et qu’il est donc normal qu’ils soient vendus au même prix que ceux de la concurrence, et notamment de la concurrence étrangère ", a expliqué ce mercredi Carlos Tavares.

Mais, avec moins de trois millions de véhicules vendus par an chaque année, le patron de PSA le sait, la question d'un rapprochement avec un autre constructeur va bientôt devenir inévitable. La porte n'est pas fermée selon Carlos Tavares mais le projet ne sera d'actualité que lorsque le redressement du groupe sera achevé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.