Total menace de réduire ses investissements en France. Le groupe dénonce une prise en otage de ses activités.
Face à la grève qui touche ce mardi 24 mai au soir l'ensemble de ses raffineries françaises, Patrick Pouyanné, PDG de Total, lance un avertissement à ses salariés. Devant l'assemblée générale des actionnaires, il remet en question les investissements du groupe. "Cela va nous conduire à réviser sérieusement les plans que nous avons d'investissements dans l'ensemble des sites en France", lance-t-il.
600 millions d'euros
Total emploie 33 000 salariés dans l'Hexagone et possède cinq raffineries : Gonfreville-l'Orcher, Donges, Châteauneuf-les-Martigues, Feyzin et Grandpuits. Le groupe a prévu d'y investir 600 millions d'euros. C'est cet engagement qui serait remis en cause. La modernisation du site de Donges notamment serait menacée, mais l'entreprise refuse de parler de chantage. Ce mardi soir, sur les 2 200 stations-service du groupe Total, un tiers connaît des difficultés d'approvisionnement.
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