Pass rail pour les jeunes : "C'est le prix à payer pour lutter contre le réchauffement climatique", estime Carole Delga

La présidente de l'association Régions de France estime qu'investir dans le rail "c'est bon pour le climat".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, le 29 février 2024. (LILIAN CAZABET / HANS LUCAS)

Le pass rail pour les jeunes est "le prix à payer pour lutter contre le réchauffement climatique, pour lutter contre la pollution atmosphérique, c'est le prix à payer aussi pour notre industrie ferroviaire qui est française, qui est européenne", estime Carole Delga, présidente PS du conseil régional d’Occitanie et de l’association Régions de France, sur franceinfo, mardi 4 juin. Cet abonnement à 49 euros par mois pour les jeunes de 16 à 27 ans sera disponible à la vente à partir de mercredi.

En tant que présidente de l'association Régions de France, Carole Delga était chargée de "la négociation avec le ministère des Transports et avec Matignon". Elle rappelle que "l'ensemble des présidents de régions souhaitent qu'il y ait un investissement plus fort de la part du gouvernement dans le rail". Le pass rail sera financé à 80% par l'Etat et à 20% par les régions. "En investissant dans le rail, c'est bon pour le climat, c'est bon pour le pouvoir d'achat de nos concitoyens, c'est bon aussi pour la création de l'emploi en France et en Europe", détaille la socialiste.

Depuis trois ans, Carole Delga a mis en place différents dispositifs dans sa région, pour inciter ses habitants à prendre d'avantage le train ou, plus généralement, les transports en commun. "Un choix politique évident", selon elle. Chaque année, 13 millions de billets à un euro sont vendus en Occitanie. Les moins de 26 ans peuvent également bénéficier de la gratuité s'ils font "au moins dix trajets avec les transports en commun". D'après la présidente de région, la fréquentation des trains a doublé en six ans, en Occitanie. Pour parvenir à ce résultat, "il faut avoir des trains à l'heure, des trains qui aient un bon niveau d'accueil, qui soient propres, qui soient climatisés, qu'il y ait aussi la connexion pour pouvoir travailler" et "des trains pas chers", souligne Carole Delga.

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