Paris 2024 : la mairie de Paris a déposé un recours en urgence auprès du Conseil d'État contre les taxis volants
La mairie de Paris a déposé un recours en référé-suspension auprès du Conseil d'État contre l'expérimentation de taxis volants pendant les Jeux olympiques et paralympiques, a indiqué à franceinfo Dan Lert, l'adjoint à la maire de Paris en charge de la Transition écologique.
Le gouvernement a donné début juillet son feu vert pour que cette expérimentation soit menée jusqu'au 31 décembre. La mairie de Paris a déposé une procédure en urgence pour annuler l'autorisation accordée par le ministère des Transports. Ce recours s'ajoute à celui déposé par des associations environnementales.
Une plateforme a été installée sur la Seine devant la gare d'Austerlitz, un vertiport où pourront atterrir et décoller ces drones électriques. Ils pourront transporter une personne en plus du pilote jusqu'à l'héliport d'Issy-les-Moulineaux.
"Un vol, c'est 75 décibels à l'atterrissage et au décollage"
La mairie de Paris dénonce à travers ce recours "l'insuffisance manifeste de l'étude d'impact qui a été pointée par l'Autorité environnementale en Île-de-France et sur laquelle le gouvernement s'est assis, puisque l'étude d'impact était limitée à la création de cette plateforme d'atterrissage et de décollage, et pas du tout au survol de Paris par ses hélicoptères taxis", explique Dan Lert.
900 vols sont prévus d'ici la fin de l'année, selon lui. "Ça fait à peu près deux par heure. Un vol, c'est 75 décibels à l'atterrissage et au décollage", explique-t-il. Par ailleurs, il met en garde contre le danger que représentent ces vols. "C'est très difficile d'atterrir en urgence au-dessus de la Seine, au-dessus du périphérique ou même en plein Paris. Nous posons aussi la question de la sécurité du trafic aérien dans le cadre de ce recours", a-t-il souligné.
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