La mobilisation des "gilets jaunes" est massive, et sous tension. Le ministère de l'Intérieur a annoncé, samedi 17 novembre à 19 heures, que quelque 282 000 manifestants ont participé aux différents blocages organisés à travers le pays contre la hausse des taxes sur les carburants. Une personne est morte et 227 ont été blessées, dont six grièvement, a-t-il ajouté. A Paris, quelque 400 "gilets jaunes" étaient encore "regroupés" dans le secteur de la Concorde vers 19 heures, précise le ministère de l'Intérieur. Les forces de l'ordre ont progressivement repoussé quelque 1 200 manifestants du secteur de la place Beauvau et du palais de l'Elysée. Cette "mobilisation générale" citoyenne inédite contre la hausse des prix des carburants est à suivre en direct sur franceinfo.• Environ 1 200 manifestants autour de la place Beauvau et de l'Elysée. La situation était tendue, samedi en milieu d'après-midi, avenue des Champs-Elysées et dans le secteur du palais de l'Elysée et du ministère de l'Intérieur. L'avenue a été bloquée et plusieurs centaines de manifestants se sont ensuite rassemblés près du palais présidentiel. Vers 17 heures, 1 200 personnes étaient repoussées du secteur vers la place de la Concorde, a confirmé le ministère de l'Intérieur à franceinfo. • Une personne est morte en Savoie. Il s'agit d'une manifestante âgée d'une cinquantaine d'années qui a été renversée par une automobiliste à Pont-de-Beauvoisin. Elle est morte malgré les soins prodigués sur place par les pompiers. La conductrice a été prise de panique quand les manifestants se sont mis à taper sur sa voiture. En état de choc, la conductrice a été placée en garde à vue, selon la préfecture.• De nombreux blessés. Beauvau annonce également que 227 personnes ont été blessées dans la mobilisation des "gilets jaunes", dont six gravement. Un manifestant a été grièvement blessé après avoir été renversé par une voiture à Arras (Pas-de-Calais). Des incidents ont émaillé les manifestations un peu partout en France. Pour un point sur les principaux événements, vous pouvez consulter notre article.• Cent dix-sept personnes interpellées. Et 73 sont actuellement en garde à vue, selon un bilan du ministère de l'Intérieur à 19 heures. Ces personnes ont été arrêtées pour des refus d'obtempérer, pour des menaces, ou des rébellions, mais aussi pour avoir cherché à forcer des barrages.