#maplanète : et si le Thalys n'existait pas ?
Sur les quais de la gare du Nord à Paris, les voyageurs du vendredi comme Laurent ont hâte de rentrer chez eux. Dans deux heures, il sera chez lui à Anvers alors qu’il travaille la semaine à Paris. Très longtemps il a fait le trajet en voiture mais il y a renoncé voici deux ans.
"C’était plus long, plus dangereux et plus fatiguant aussi. Avec les bouchons, on était à quatre heures et demie. En train, il y aussi parfois des retards."
Malgré des retards de temps en temps, Laurent émet aujourd’hui sept fois moins de CO2 pour son trajet en Thalys plutôt qu’en voiture. Le calcul ne s’arrête pas là. Il a aussi fait baisser le risque d’accident sur la route. Des accidents potentiels qui coûteraient 40 millions d’euros par an à la collectivité, d’après cette étude du cabinet Carbone 4. L’auteur du rapport, Jean-Marc Jancovici, met aussi en avant le temps disponible qui reste à chacun.
"Ce qui a été une vraie surprise pour moi, c’est la découverte du temps pour soi. On a deux à trois fois plus de temps pour soi quand on prend le train plutôt que quand on prend l’avion."
Et le temps, c’est de l’argent notamment pour les voyages professionnels. C’est donc sur ce point que le Thalys fait faire de grosses économies, davantage que l’avion, le car ou même la voiture. Au total, elles atteignent 140 millions d’euros d’économies par an pour la collectivité.
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