Manifestation contre la LGV Lyon-Turin : la porte-parole du ministère de l'Intérieur "estime à 2 000" le nombre de personnes présentes
La porte-parole du ministère de l'Intérieur, Camille Chaize, estime sur franceinfo "à 2 000" le nombre de personnes présentes samedi 17 juin dans la vallée de la Maurienne (Savoie) pour dénoncer le projet de tunnel ferroviaire Lyon-Turin. Cette manifestation a été interdite par la préfecture, en raison d'une "géographie très particulière avec des pentes abruptes et très peu de routes", justifie Camille Chaize.
"On était en incapacité de permettre une bonne sécurité, un bon engagement des secours dans cette configuration-là", ajoute-t-elle. Mais la porte-parole du ministère de l'Intérieur soutient que "le dialogue avec un certain nombre de groupes et d'organisations est maintenu".
Forte mobilisation des forces de l'ordre
Afin "d'éviter les destructions, les dégradations sur les chantiers ou les intrusions", 2 000 policiers et gendarmes sont déployés dans cette vallée frontalière de l'Italie. Ce dispositif est "très adaptable et très réactif", affirme Camille Chaize. "Si les manifestants font entendre de leur voix dans le respect des règles de droit, il n'y aura pas de souci, en revanche s'ils ne respectent pas les réglementations prises par le préfet, on sera présent et très mobile", prévient la porte-parole du ministère de l'Intérieur.
27 personnes étrangères refoulées à la frontière italienne
Camille Chaize indique que plusieurs "interdictions administratives du territoire" ont par ailleurs été exécutées dans la nuit de vendredi à samedi, alors qu'un certain nombre de manifestants venant d'Italie et de Suisse sont attendus en Savoie. Les forces de l'ordre mènent donc "des contrôles routiers plus importants" et reconduiront à la frontière les personnes qui sont visées par ces interdictions administratives du territoire. 27 personnes ont été refoulées à la frontière et remises aux autorités italiennes, indique une source proche du dossier à franceinfo.
"On va par exemple fouiller les véhicules, confisquer temporairement des objets pouvant servir d'armes par destination", ajoute la porte-parole du ministère de l'Intérieur. Elle précise que pour le moment, les gendarmes ont confisqué "plus d'une centaine d'objets pouvant servir d'armes", notamment "des marteaux et des bouteilles de gaz".
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