Les voitures connectées, victimes de nombreuses failles
Le groupe Fiat-Chrysler a rappelé plus d'un million de voitures. En cause, ces voitures connectés peuvent être entièrement maîtriser par des hackers informatiques.
Rouler à 110 kilomètres/heure sur une autoroute et voir ses freins, son volant obéir à quelqu'un d'autre qui pilote la voiture à distance. Ce n'est pas de la science-fiction, mais la réalité. Aux États-Unis, le groupe Fiat-Chrysler a rappelé près d'un million et demi de véhicules. Une décision qui intervient alors que deux experts informatiques ont prouvé que l'on pouvait prendre le contrôle d'une voiture à distance. Deux experts informatiques font le test avec un journaliste américain, seul aux commandes d'une Jeep. Les experts déclenchent la ventilation, allument la radio au volume sonore maximum, activent les essuie-glaces.
Pilotage dangereux
Mais si activer des essuie-glaces ou déclencher la ventilation d'une voiture n'est pas forcément très grave, d'autres actions beaucoup plus dangereuses sont aussi possibles, comme celle de couper le moteur. "On veut montrer qu'on peut être vulnérable, qu'il y a des failles et qu'il faut les combler", explique Charlie Miller, technicien, spécialiste du piratage informatique. Le groupe Fiat-Chrysler a publié un communiqué précisant que ce pilotage n'est pas à la portée de tous mais le danger est réel. 36 millions de voitures sont connectées dans le monde, dans cinq ans il y en aura 150 millions.
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