Les tablettes autorisées en vol dans les avions américains
Aux Etats-Unis, les passagers pourront d'ici la fin de l'année utiliser leurs tablettes et téléphones pendant l'atterrissage et le décollage. Un assouplissement envisagé en Europe.
Lire, regarder un film ou jouer sur sa tablette ou son smartphone pendant l'atterrissage et le décollage d'un avion, autant d'activités jusqu'ici formellement interdites. Mais d'ici la fin de l'année, les passagers des compagnies américaines pourront s'en donner à cœur joie.
Cet assouplissement des règles, annoncé jeudi 31 octobre par la FAA, l'Agence américaine de l'aviation civile (en anglais), sera progressivement appliqué sur les vols intérieurs et internationaux. Les appels téléphoniques et l'envoi de textos resteront toutefois interdits. L'interdiction, vieille de cinquante ans, visait à l'époque les radios portables.
Une autorisation envisagée en Europe
"Ce changement dans la réglementation de la FAA met l'usage des appareils électroniques portables dans les avions de ligne à l'heure du 21e siècle", s'est réjoui Gary Shapiro, le président de l'association américaine des fabricants d'appareils électroniques.
De leur côté, les autorités européennes de l'aviation ont indiqué qu'elles envisageaient d'autoriser elles aussi les appareils électroniques personnels pendant toutes les phases du vol. "Il est clair qu'il est nécessaire de faire évoluer les règles en vigueur et leurs conditions d'application", a indiqué un porte-parole de l'Agence européenne de sécurité aérienne.
Un an de travaux pour obtenir cette autorisation
Pour pouvoir autoriser les passagers à utiliser leurs tablettes, un comité indépendant consulté par la FAA, formé de pilotes, de passagers, de personnel navigant commercial, de fabricants d'avion et d'experts de l'industrie de la technologie mobile s'est penché sur la question pendant un an. Ils ont ainsi conclu que la plupart des avions commerciaux pouvaient tolérer des interférences radio provenant d'appareils électroniques portables.
Toutefois, un pilote pourrait demander aux passagers d'éteindre leurs appareils lorsque la visibilité est faible à cause du mauvais temps, a expliqué Michael Huerta, directeur de la FAA. "Certains systèmes d'atterrissage pourraient être affectés par des interférences radio", a-t-il ajouté.
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