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Le blocage du péage de Saint-Arnoult par des routiers est levé

Environ 300 manifestants de la CFDT Transports, vêtus de gilets orange fluo, ont bloqué dans la nuit de jeudi à vendredi la circulation des poids lourds à l'ouest de Paris, perturbant l'approvisionnement du marché de Rungis avant les fêtes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des manifestants bloquent le péage de Saint-Arnoult, à l'ouest de Paris, le 18 décembre 2014. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Environ 300 manifestants de la CFDT Transports, vêtus de gilets orange fluo, ont bloqué, jeudi 18 décembre, dans la soirée, la circulation des poids lourds au péage de Saint-Arnoult (Yvelines), à l'ouest de Paris. Ils cherchaient à peser sur les négociations salariales dans les transports. Le blocage a été levé vendredi matin, aux alentours de 4 heures, rapporte France Info. Un des objectifs de cette action était de perturber l'activité du marché de Rungis, avant les fêtes de Noël.

Arrivés au péage vers 20 heures, les manifestants, bonnets de père Noël clignotant sur la tête et drapeaux à la main, ont empêché les camions de passer. Dans les deux sens, plusieurs dizaines de poids lourds bloqués, dont certains klaxonnaient pour manifester leur mécontentement, étaient stationnés sur des files de plusieurs centaines de mètres. Les gendarmes assuraient le passage des voitures, mais le trafic a été fortement ralenti. Des palettes ont été installées devant le péage. 

Revalorisation du salaire

"On va rester le temps qu'il faudra, pour que les patrons comprennent que quand la CFDT dit, la CFDT fait", a déclaré Thierry Cordier, secrétaire général de la fédération. "On est ici car la police ne voulait pas nous voir à Rungis. Leur barbaque, ils l'auront mais ils l'auront tardivement". "La CFDT ne veut pas bloquer les automobilistes, mais elle veut bloquer l'économie, donc les camions", a-t-il ajouté à France Info. 

Les négociations salariales pour 2015 sont au point mort depuis la dernière séance du 1er décembre, où la CFDT avait claqué la porte faute d'engagements suffisants de la part des fédérations patronales. Le syndicat réclame la revalorisation du salaire minimum pour les salariés les moins qualifiés.

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