Les privatisations que prépare le gouvernement
L'État semble prêt à abandonner tous ses titres Air France ; est-ce qu'il détient encore beaucoup de participations dans des grandes entreprises françaises ?
L'État est encore présent au capital de 81 entreprises. La source ? L'agence des participations de l'État, qui est chargée de gérer l'ensemble de ce portefeuille. Cela représente près de 100 milliards d'euros. Dans quels secteurs l'État est-il engagé ? "Il y a par exemple le secteur de la défense", précise le journaliste Guillaume Daret sur le plateau de France 2 : 26% du capital de Thalès, 14% de Safran, des secteurs traditionnellement stratégiques, comme l'énergie, également : 83,5% d'EDF et 24% d'Engie."
Les participations dans la FDJ et ADP vont-elles être cédées ?
Mais il y a aussi l'industrie et les transports : "L'État possède 11% d'Airbus et encore 15% de Renault", poursuit Guillaume Daret. Y a-t-il une tendance au désengagement de l'État ? "Ce qui est certain, c'est que, depuis un an, Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ne s'en sont jamais cachés : ils considèrent qu'on n'a pas besoin d'être actionnaire pour être influent. Par ailleurs, quand on se retire de ces entreprises, ça fait aussi rentrer de l'argent dans les caisses, fait remarquer le journaliste. C'est pour ça qu'ils envisagent, en plus d'Air France, de céder les participations dans la Française des jeux (FDJ), et Aéroports de Paris (ADP). Une décision qui doit encore être arbitrée par le président de la République, car c'est évidemment extrêmement sensible".
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