Air France : le procès de "la chemise arrachée" est ouvert
Ce mardi 27 septembre s'est ouvert à Bobigny (Seine-Saint-Denis) le procès de l'affaire de "la chemise arrachée" d'Air France, près d'un an après les faits.
À quelques mètres, victimes et prévenus ne s'adressent pas la parole ce mardi 27 septembre. D'un côté, les deux cadres d'Air France, de l'autre 15 salariés de la compagnie. Dans la salle d'audience, les pièces à conviction sont des images qui ont fait le tour du monde : des dégradations et des cadres qui fuient sous les huées, chemises arrachées. Les faits avaient eu lieu en marge d'une manifestation contre les suppressions d'emplois.
L'identification des auteurs des violences pose question
Mais pour l'avocat des cadres, rien ne peut expliquer les brutalités. À l'intérieur du Palais de justice, les prévenus rétorquent que la violence s'exerce tous les jours contre les salariés. À l'extérieur, un comité de soutien s'est réuni sous haute surveillance. Pour l'avocat des accusés, les images ne permettent pas d'identifier les auteurs des violences. Ce soir, l'un d'entre eux a reconnu les violences et présenté ses excuses.
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