Air France : l'affaire devient politique
Au lendemain du lynchage de deux dirigeants d'Air France, les politiques condamnent ces actes de violence.
Ce mardi 6 octobre au matin, Manuel Valls s'est rendu au chevet d'Air France. Après avoir rencontré les cadres victimes hier de la violence de certains manifestants, le Premier ministre a fermement dénoncé ces agissements et réclame de lourdes sanctions.
Polémique
Les images de ces deux dirigeants extraits d'une foule déchaînée ont fait le tour du monde et la Une de la presse internationale. Toute la classe politique française condamne ces actes, mais à l'Assemblée nationale, devant le groupe Les Républicains, Nicolas Sarkozy va plus loin et évoque une situation de "chienlit" en France. Un terme utilisé par le général de Gaulle lors des troubles de mai 68.
Le mot provoque la polémique. Dans l'hémicycle, il est repris par un député de l'opposition qui interpelle Manuel Valls. Ce soir, François Hollande a lui aussi recadré le patron des Républicains. Il a assuré qu'il ne discréditerait jamais les syndicalistes. Le chef de l'État appelle à une reprise du dialogue à Air France.
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