Cet article date de plus de cinq ans.

"Gilets jaunes" : 140 enquêtes ont été ouvertes par l'IGPN après des "suspicions" de violences policières

 "J'insiste bien sur le mot de 'suspicions', parce qu'il y a des enquêtes en cours, et nous verrons ce qu'il en est", a déclaré Laurent Nunez, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur a souligné, dimanche, sur BFMTV.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Laurent Nunez, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, à Bordeaux (Gironde), le 10 janvier 2019. (MEHDI FEDOUACH / AFP)

La "police des polices" ne chôme pas. Au lendemain de la 14e journée de mobilisation des "gilets jaunes", Laurent Nunez, a déclaré que l'Inspection Générale de la Police Nationale avait ouvert "140 enquêtes judiciaires sur des suspicions de violences policières" lors des manifestations des "gilets jaunes". Invité de BFMTV, dimanche 17 février, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur. "J'insiste bien sur le mot de 'suspicions', parce qu'il y a des enquêtes en cours, et nous verrons ce qu'il en est", a-t-il souligné.

Interrogé sur le recours à la violence, Laurent Nunez a affirmé que les forces de l'ordre répondaient à des agressions "extrêmement graves", que leur "riposte" était "encadrée", qu'elle était faite de "manière proportionnée" et "de manière extrêmement professionnelle".

"Il y a systématiquement une enquête"

"Il y a des anomalies ou des dérapages policiers, j'en ai constaté quelques uns, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, invité de "Questions politiques", sur franceinfo, le 10 février. Il y a systématiquement une enquête. Et dès que ce sera établi, au terme de l'enquête, et non pas au travers d'images ou de vidéos, il y aura des sanctions", a-t-il assuré.

Le Conseil d'Etat a validé, le 1er février, l'utilisation de lanceurs de balles de défense lors des manifestations. Cette arme, responsable de blessures, est pourtant vivement critiquée. L'instance avait rappelé que "les conditions d'utilisation de ces armes sont strictement encadrées par le Code de la sécurité intérieure, afin de garantir que leur emploi est, d'une part, nécessaire au maintien de l'ordre public compte tenu de circonstances, et d'autre part, proportionné au trouble à faire cesser".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.