Violences : les stigmates de Paris, au lendemain des affrontements
À quoi ressemblaient les rues parisiennes dimanche 2 décembre, au lendemain de la journée de violences qui a secoué la capitale ?
En quelques secondes dans la soirée de samedi 1er décembre, en marge des rassemblement des "gilets jaunes", des dizaines de casseurs foncent sur les rayons de marchandises d'un supermarché parisien. Ce sont les bouteilles d'alcool qui disparaissent en premier, le reste est systématiquement saccagé. Entre les pillages et les dégradations, les dégâts sont considérables. Banques, pharmacies, boutiques de vêtements chics, les commerces des quartiers huppés de Paris étaient dans la ligne de mire des casseurs. Mustapha Wakrim, primeur, a été épargné. Sans doute parce que son magasin était trop modeste pour les pilleurs.
Une facture qui s'annonce lourde pour les commerçants
L'urgence dans ces magasins est d'effacer complètement les traces du saccage. "Tout était vide hier soir [samedi 1er décembre] et on a pris le temps ce matin de remettre la boutique à neuf", explique Fabrice Allion, directeur régional de Zadig & Voltaire. Pour tous ces commerces dévastés, la facture s'annonce lourde, comme tous les dégâts sur le mobilier urbain. La violence des affrontements a traumatisé les habitants et les touristes. "On ne se sentait pas en sécurité", témoigne une riveraine.
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