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Violences à Paris : Emmanuel Macron veut "des décisions fortes pour que cela n'advienne plus"

Le chef de l'Etat s'est exprimé après la journée de violences à Paris, lors de la manifestation des "gilets jaunes", où de nombreux magasins ont été dégradés, pillés et incendiés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Emmanuel Macron participe à un point de situation à la cellule de crise du ministère de l'Intérieur, entouré d'Edouard Philippe et de Christophe Castaner, le 16 mars 2019 à Paris. (CHRISTOPHE PETIT-TESSON / POOL / AFP)

"Je veux qu'on analyse les choses, et que, dans les meilleurs délais, on puisse prendre des décisions fortes, complémentaires, pour que cela n'advienne plus", a-t-il affirmé. Emmanuel Macron s'est exprimé samedi 16 mars après les violences qui ont émaillé la 18e journée de mobilisation des "gilets jaunes" à Paris, lors d'un point de situation à la cellule de crise du ministère de l'Intérieur.

"Beaucoup de choses ont été faites depuis novembre mais très clairement, la journée d'aujourd'hui montre que sur ce sujet-là et pour ces cas-là, nous n'y sommes pas", a ajouté le président, rentré plus tôt que prévu de son week-end à la montagne. Il a estimé, devant la presse, que "tous ceux qui étaient là se sont rendus complices" du saccage des Champs-Elysées.

"Des propositions" à venir

"C'était l'objectif de la réunion de ce soir qui sera suivie par des propositions faites par les ministre et le Premier ministre", a-t-il dit, précisant être attaché "au droit constitutionnel". "Nous avons aujourd'hui des gens qui essayent par tous les moyens (...) d'abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer. On l'a encore vu avec l'incendie qui s'est produit ce matin", a souligné Emmanuel Macron. Il faisait allusion à l'incendie d'une banque au rez-de-chaussée d'un bâtiment, qui a menacé les habitants du second étage (notamment une mère et son enfant), qui ont dû être évacués.

Le président de la République était entouré, lors de son intervention, du Premier ministre Edouard Philippe, du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et de Nicole Belloubet, ministre de la Justice.

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