: Vidéo Nouvel An : le premier adjoint à la mairie de Paris souhaite la "bienvenue" aux "gilets jaunes" qui viennent "faire la fête" sur les Champs-Élysées
Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a toutefois indiqué, lundi sur franceinfo, qu'"un dispositif assez exceptionnel" a été mis en place pour la soirée du Nouvel An à Paris.
Emmanuel Grégoire a déclaré, lundi 31 décembre sur franceinfo, ne pas redouter la soirée où 300 000 personnes sont attendues sur les Champs-Élysées, à Paris. Des "gilets jaunes" ont appelé à manifester sur la grande avenue qui a déjà été le théâtre de violences en marge des mobilisations précédentes. Le premier adjoint de la maire de Paris chargé du budget, de la transformation des politiques publiques et relations avec les arrondissements a souhaité "bienvenue aux 'gilets jaunes' dès lors qu'ils viennent pour faire la fête".
Cependant, "un dispositif assez exceptionnel" a été mis en place, car "il faut s'habituer à faire la fête, mais aussi à prendre des précautions", a affirmé le maire-adjoint. "Nous avons beaucoup travaillé avec la préfecture de police. Désormais, les relations de travail sont extrêmement efficaces alors qu'au début nous avions fait un certain nombre de réserves sur la façon dont cela fonctionnait", a souligné Emmanuel Grégoire.
Le président de la République s'apprête, lundi soir, à présenter pour la deuxième fois ses vœux aux Français, un exercice délicat cette année pour Emmanuel Macron après l'épisode des "gilets jaunes". Emmanuel Grégoire ne s'attend pas à des annonces : "Il y a une demande très forte de considération, de respect. Dans l'expression des puissants, l'expression des premiers de cordée, il y a beaucoup de mépris et beaucoup de gens se sentent méprisés, maltraités." Le président de la République "a eu des formules à tout le moins extrêmement maladroites. C'est certain", a-t-il ajouté.
Chez les "gilets jaunes", "il y a cette vexation légitime qui a été éprouvée à cause de petites formules qui sont superflues de la part d'un président de la République", selon Emmanuel Grégoire. L'adjoint au maire a dénoncé "une hystérie anti-Macron", mais "l'hystérie et la colère ne peuvent pas conduire à accepter des comportements factieux", a-t-il affirmé. "Il est inacceptable qu'on remette en cause les institutions de la république", a-t-il assuré. Il a pointé la responsabilité des médias qui commettent "une grave erreur", car "il y a une surexposition médiatique des comportements les plus farfelus".
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