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Vidéo Mesures sur le pouvoir d'achat : "S'il y a des entourloupes, je ne les voterai pas"

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Article rédigé par franceinfo
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Le député Les Républicains Aurélien Pradié a affirmé sur franceinfo qu'il voterait les mesures prises par le gouvernement uniquement si elles étaient "fidèles aux attentes urgentes" des "gilets jaunes".

Aurélien Pradié, député Les Républicains (LR) du Lot, membre de la commission des lois, a affirmé jeudi 20 décembre sur franceinfo qu'il ne voterait pas le projet de la loi contenant les mesures annoncées par le gouvernement pour répondre aux revendications des "gilets jaunes" "s'il y a des entourloupes".

"Je voterai pour ces mesures si elles sont totalement fidèles aux annonces du président de la République et aux attentes urgentes des 'gilets jaunes' et des Français", a-t-il annoncé. Si ce n'est pas le cas, l'élu affirme qu'il s'abstiendra. Une position que pourrait prendre l'ensemble du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, selon les informations de franceinfo.

Depuis quelques heures et depuis quelques jours, le gouvernement semble être assez spécialisé dans les entourloupes. De faire des annonces qui sont désannoncées quelques heures après.

Aurélien Pradié

à franceinfo

"Mon rôle, c'est aussi d'être vigilant et de veiller à ce qu'il n'y ait pas d'entourloupes", a expliqué Aurélien Pradié, qui a donné l'exemple des heures supplémentaires. "Oui, il faut défiscaliser les heures supplémentaires. Le fait d'appliquer toujours la CSG et la CRDS sur les heures supplémentaires, [fait que] l'engagement du président de la République, que nous avons toujours défendu chez les Républicains, n'est pas tenu", a-t-il affirmé.

Mon rôle n'est pas de donner un blanc-seing à des demi-mesures, mais de dire aux Français que le gouvernement ne va pas tenir tous ces engagements.

Aurélien Pradié

à franceinfo

Le député Les Républicains donne déjà rendez-vous au gouvernement : "Le vote d'abstention a vocation de dire aux responsables politiques collectivement que le niveau des salaires ne se règlera pas avec une prime d'activité et tout cela ce sont des débats qu'il faut rouvrir dès le début de l'année prochaine. Ce n'est pas un fusil à un coup", a-t-il assuré.

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a été chargé de représenter la France à la place d'Emmanuel Macron à l'occasion de l'investiture de la nouvelle présidente géorgienne. Un chef de l'État de plus en plus en contact avec l'ancien patron de la droite : "Le problème de la Macronie, c'est qu'elle est obligée d'aller chercher ses talents à droite (...) La Macronie est totalement vide. C'est un paysage sinistré depuis le début dans lequel il n'y a aucune personnalité forte", a estimé Aurélien Pradié.

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