Parlementaires LREM attaqués : "Il faut se reprendre collectivement", lance le président de l'Assemblée Richard Ferrand
Environ cinquantaine députés ont reçu des lettres d'insultes, des menaces de mort ou ont vu leur permanences vandalisées depuis le début de la mobilisation des "gilets jaunes".
"Il faut se reprendre collectivement et que cessent ces attaques contre les élus", a estimé jeudi 10 janvier le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, joint par France Inter.
"Une cinquantaine" de députés La République en marche (LREM) ont été victimes d'actions malveillantes (lettres d'insultes, permanences vandalisées, menaces de mort…) depuis le début de la mobilisation des "gilets jaunes", selon un décompte provisoire du groupe LREM à l'Assemblée nationale.
Richard Ferrand lance un appel au calme : "Il faut saisir la main du dialogue tendue par le président de la République", avec l'organisation du grand débat national qui démarre mardi prochain.
Le président de l'Assemblée nationale a dit refuser de jeter l'opprobre sur l'ensemble du mouvement des "gilets jaunes" mais souhaiter que la justice ne laisse pas impunies ce qu'il considère comme "des atteintes à la République".
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