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Les "gilets jaunes" samedi aux Champs-Elysées : un commerçant réclame des fouilles à l'entrée de l'avenue

Un appel à un nouveau rassemblement dans la capitale a été lancé. Ce qui ne rassure pas les commerçants des Champs-Élysées.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les gilets jaunes brûlent des pneus sur les Champs Elysées, à Paris, le 24 novembre 2018 (illustration). (BENJAMIN ILLY / FRANCE-INFO)

Alors que l'un des porte-parole des "gilets jaunes" appelle à une nouvelle manifestation samedi 1er décembre sur les Champs-Elysées à Paris, Lionel Guglieri, le directeur d’exploitation de la brasserie L’Alsace sur l'avenue, a demandé mercredi 28 novembre sur franceinfo la mise en place de barrières de sécurité "avec une fouille de chaque personne qui rentre sur les Champs-Elysées".

Le commerçant a expliqué qu'un commerce sur deux a subi des dégâts samedi 24 novembre, et que lui-même a perdu 50 000 euros lors de cette seconde manifestation, "parce qu'on a dû fermer toute la journée, pour la sécurité de nos clients et de nos collaborateurs, plus des dégradations, des vitres cassées et des pillages. On a vu des dégradations, des mises à sac des magasins." Il annonce se tenir prêt à fermer ce samedi, face au risque de nouveaux débordements.

"On va laisser grimper la colère"

"Ils [la mairie de Paris] en ont les moyens, on ne peut pas revivre ce qu'on a vécu là. On n'a jamais vu ça. Mettre le feu à des terrasses, des barricades... Là on va laisser grimper la colère, et on va arriver à des morts, et ça n'est pas possible", a réagi le commerçant.

Pour lui, les "gilets jaunes" le 25 novembre, "ça n'est pas le plus dramatique, le plus dramatique c'était la venue des casseurs qui n'ont pas été maîtrisés par les forces de l'ordre, qui étaient en sous-effectif à mon sens, ou qui avaient ordre de ne pas bouger. Très sincèrement, on les a vu les "gilets jaunes", ils étaient très pacifiques, mais l'explosion est venue des casseurs."

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