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Les "gilets jaunes" auront peut-être bientôt leur émoji

Un émoji en forme de gilet de sécurité a été déposé en juillet auprès du Consortium Unicode, qui valide la publication de ces petits symboles disponibles notamment sur les smartphones. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Une "gilet jaune" lors d'une manifestation à Bruxelles (Belgique), le 15 décembre 2018.  (HATIM KAGHAT / BELGA MAG)

Le symbole du gilet jaune pourrait bientôt se retrouver dans votre smartphone. Comme le signale BFMTV, vendredi 4 janvier, un internaute a déposé en juillet 2018 un gilet de sécurité auprès du Consortium Unicode, une organisation à but non-lucratif, qui choisit et standardise les émoticônes, afin qu'ils puissent être lus et envoyés avec tous les appareils. Un pur hasard, selon la chaîne, puisque l'image a été déposée avant le début du mouvement.

Ce gilet de sécurité orange a été proposé par un certain Peter Edberg. Il sera examiné lors du Consortium 12.0 et sera soumis à validation en mars pour une diffusion entre septembre et novembre prochain. L'émoji sera-t-il jaune ou orange ? "Si cet émoji fait partie des symboles sélectionnés en mars, il sera difficile de connaître sa version finale avant qu'il soit disponible sur nos smartphones, explique auprès de BFMTV Jeremy Burge, créateur du site Emojipedia. Les créations initiales sont souvent bien différentes des emojis définitifs."

Plusieurs critères pour valider un émoji

"Le Consortium Unicode prend en compte plusieurs critères pour valider un emoji, dont le fait que le symbole en question soit reconnaissable et identifiable du plus grand nombre d'internautes à travers le monde", indique la chaîne. Le mouvement de contestation des "gilets jaunes", parti de la France, pourrait donc lui donner plus de chances d'être accepté. Dans son dossier de candidature, Peter Edberg le présente comme un symbole amené à "représenter le concept général de sécurité" et à utiliser en situation d'urgence ou dans des messages liés à des chantiers de construction. 

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