Le grand débat "peut mettre fin à une fracture territoriale", positive Christophe Bouillon (PS)
Christophe Bouillon, président de l'association des petites villes de France et député PS de Seine-Maritime, est l'invité du Soir 3 lundi 14 janvier.
"Il ne faut pas se priver du débat ni en priver les habitants", estime Christophe Bouillon dans le Soir 3 lundi 14 janvier. Des maires ne veulent pas organiser le grand débat pourtant. "Les maires ne sont pas responsables de la crise qui s'enlise. Ils n'ont pas à réparer les pots cassés. Ils doivent être des facilitateurs et non des organisateurs et ils doivent pouvoir faire des propositions", explique le président de l'association des petites villes de France.
Pour le député PS, "il manque le thème de la santé et la question de l'ISF. Le thème de l'immigration est hors sujet, car il n'est pas apparu comme étant principal dans les cahiers de doléances".
Peur d'une récupération
Avec la nomination des ministres Lecornu et Wargon, l'élu de Seine-Maritime s'inquiète d'une récupération : "Pour plus de transparence, j'attends qu'on dise sur quoi ce débat va déboucher".
"Ce débat peut mettre fin à une fracture territoriale, une fracture sociale à condition que des décisions soient prises sérieusement et assez rapidement", conclut Christophe Bouillon.
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