Incendie de la préfecture du Puy-en-Velay : les avocats en grève retardent le procès des quatre accusés
Plus d'un an après l'incendie de la préfecture du Puy-en-Velay (Haute-Loire), en décembre 2018, le procès de quatre hommes accusés d'avoir mis le feu au bâtiment devait s'ouvrir lundi 20 janvier. Les précisions du journaliste Denis Sébastien, en duplex sur place.
Le procès de quatre hommes accusés d'avoir participé à l'incendie de la préfecture du Puy-en-Velay (Haute-Loire), en décembre 2018, en plein mouvement des "gilets jaunes", doit s'ouvrir lundi 20 janvier. Pour le moment, les débats n'ont pas vraiment commencé. "En fait, c'est une partie de bras de fer qui se joue ici entre d'un côté le tribunal correctionnel, et de l'autre les avocats en grève contre la réforme des retraites. Sur le fond, il s'agit de juger quatre hommes accusés d'avoir participé à l'incendie de la préfecture du Puy-en-Velay, il y a un peu plus d'un an. Cela avait beaucoup marqué les esprits", indique le journaliste Denis Sébastien, en duplex depuis la commune de Haute-Loire.
La situation est assez confuse
"Lundi matin, dans un premier temps, leurs avocats ont demandé le report du procès, ce qui a été refusé par le tribunal. Les avocats se sont donc désistés et des confrères commis d'office ont été désignés. Ils ont à leur tour demandé un délai supplémentaire pour préparer leur défense. Le tribunal leur accorde quelques heures ; ils jugent que c'est insuffisant et ont donc décidé de se désister eux aussi. C'est une situation assez confuse. L'audience doit reprendre à 15h30, mais sans qu'on sache si, sur le fond, ce procès pourra bien avoir lieu ou pas", conclut-il.
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