Grand débat national : des constats, mais pas d'annonces
Les conclusions du grand débat, censées refléter l'âme du pays, ont été dévoilées lundi 8 avril par Édouard Philippe. Les impôts et les grands principes d'égalité arrivent en tête.
Après trois mois de consultation, 10 000 réunions locales et près de deux millions de contributions, Édouard Philippe a présenté les résultats du grand débat national lundi 8 avril à Paris. En priorité, les Français réclament plus de justice fiscale : la baisse des impôts, celle des dépenses publiques et plus de transparence. "Notre pays a atteint aujourd'hui une sorte de tolérance fiscale zéro. Je ne sais pas si on peut l'appeler comme ça, mais c'est souvent comme ça qu'elle est exprimée. Nous devons baisser, et baisser plus vite les impôts", a déclaré le Premier ministre.
Une erreur de méthode
Certains "gilets jaunes" présents au Grand Palais pour le discours sont sceptiques. "Il nous a dit qu'on va baisser les impôts, mais qu'on va enlever des services publics. Ce n'est pas ce qu'on veut. Ce qu'on veut, c'est une équité", lance Mathieu Blavier, "gilet jaune" de Marseille (Bouches-du-Rhône). Édouard Philippe a admis une erreur de méthode sur la limitation à 80 km/h. Quoi qu'il en soit, l'exécutif a compris qu'à partir de maintenant, rien ne sera plus comme avant. Dans une semaine, Emmanuel Macron fera les premières annonces qui découlent du grand débat.
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