"Gilets jaunes" : situation tendue à La Réunion
La situation est difficile sur l'île de La Réunion mercredi 21 novembre. Le préfet a imposé un couvre-feu pour mettre fin aux actions violentes observées dans plusieurs villes ces derniers jours.
Le préfet de La Réunion a instauré un couvre-feu sur l’île à la suite de violences qui ont eu lieu dans plusieurs communes. "La nuit dernière a encore été agitée et le couvre-feu n'a pas été respecté dans différents secteurs de l'île. Des violences ont éclaté, notamment à Saint-Denis", explique la journaliste Sophie Gastrin de la chaîne Réunion La Première, en direct de Saint-Denis. "Le commandant du GIPN en personne a été grièvement blessé à la main à la suite de l'explosion d'une grenade lacrymogène et il risque l'amputation", précise Sophie Gastrin qui indique que huit autres policiers ont été blessés lors d'échauffourées à la suite du pillage d'une grande surface dans le quartier du Chaudron.
La Réunion au ralenti
Face à ces violences urbaines qui durent, les syndicats de police réclament des renforts supplémentaires et un escadron de gendarmerie venue de Strasbourg (Bas-Rhin) est attendu dans les prochaines heures. Au cinquième jour de blocage, La Réunion tourne encore au ralenti et 14 barrages tenus par des "gilets jaunes" sont à nouveau en place sur des axes routiers très fréquentés, et ce malgré le fait que l'État allait geler la taxe carburant pour l'ensemble des Réunionnais pour trois ans.
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