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"Gilets jaunes" : Marion Maréchal a manifesté sur les Champs-Elysées samedi

Lundi, l'ancienne députée du Rassemblement national a confié au "Figaro" qu'elle n'avait "pas pu (s')en empêcher". "Cela faisait une semaine que ça montait", explique-t-elle. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
L'ancienne députée du Rassemblement national, Marion Maréchal, lors de la Conservative Political Action Conference à Oxon Hill, dans le Maryland (Etats-Unis), le 22 février 2018.  (JIM WATSON / AFP)

"Je n'ai pas pu m'en empêcher", dit-elle. Marion Maréchal, ancienne députée FN du Vaucluse, qui a depuis lancé une école de sciences politiques à Lyon et refuse de revenir en politique, a manifesté aux côtés des "gilets jaunes", samedi 24 novembre, sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris, comme elle l'explique lundi au Figaro.

"Je me suis dit que ça ferait un petit gilet jaune de plus, raconte-t-elle au quotidien. Mais quand je suis arrivée sur les Champs-Elysées, les vrais 'gilets jaunes' étaient partis depuis longtemps. Le mouvement était totalement phagocyté par des militants d'extrême gauche. On entendait des 'A mort le capitalisme !' Si c'est ça l'ultra-droite, elle a bien changé."

"J'ai honte de nos dirigeants"

La mobilisation des "gilets jaunes" samedi en France a été plus faible que celle du 17 novembre, mais marquée à Paris par des violences sur la plus célèbre avenue parisienne. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a attribué ces violences à des "séditieux" de l'extrême droite, qui "ont répondu à l'appel notamment de Marine Le Pen".

Sur Twitter, Marion Maréchal a également accusé le gouvernement de "salir la mobilisation des milliers de 'gilets jaunes' dans toute la France avec une poignée de casseurs... d'extrême gauche !" "Une vraie manipulation. Moi aussi j'ai honte, honte de nos dirigeants", a-t-elle ajouté, en réponse à un tweet d'Emmanuel Macron qui avait exprimé samedi sa "honte" face aux violences à Paris.

Avant la mobilisation du 17 novembre, l'ancienne élue, qui a toujours sa carte au Rassemblement national, avait dit "partager l'énervement général" contre la hausse des prix des carburants et plaidé pour "un grand mouvement conservateur". Le mouvement des "gilets jaunes" est notamment soutenu à droite par les partis Les Républicains, le RN et Debout la France.

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