"Gilets jaunes" : ligne de fracture entre apaisement et radicalisation
Chez les "gilets jaunes" il y a ceux qui se radicalisent et ceux qui tendent la main au gouvernement.
Ces "gilets jaunes" de Nice dans les Alpes-Maritimes ont suivi les violences à distance, samedi 1er décembre, et se disent choqués. Au lendemain des violences, ils avaient à cœur de dénoncer les casseurs. "Il est évident que nous ne sommes absolument pas solidaires des tags sur l'Arc de triomphe et notre mot d'ordre c'est 'pacifisme'", déplore un "gilet jaune" sur la promenade des Anglais.
Vers un mouvement politique ?
Dans le Journal du dimanche, des représentants du mouvement lancent un appel et se définissent comme les porte-parole d'une colère constructive. "Les 'gilets jaunes' vont se transformer certainement en mouvement politique, c'est la demande de la base", affirme Christophe Chalençon, l'un des dix signataires de la tribune. Une initiative qui n'est pas partagée par tous. Samedi 1er décembre, certains manifestants appelaient plutôt à une radicalisation du mouvement. "On va se battre maintenant, on va se battre s’il le faut", pouvait-on entendre à Paris. À chaque épisode de violence, les "gilets jaunes" se divisent un peu plus ; un contexte qui rend difficile la création d'un mouvement unitaire.
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