"Gilets jaunes" : les mesures votées à l'Assemblée nationale sont "presque un mini plan de relance", selon Aurore Bergé
Sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, vendredi 21 décembre, Aurore Bergé, député La République en Marche (LREM), revient sur les mesures du gouvernement pour calmer la colère des "gilets jaunes" et sur les relations entre l'exécutif et son groupe parlementaire.
Après un marathon toute la nuit de jeudi à vendredi 21 décembre à l'Assemblée nationale, les députés ont adopté les mesures d'urgence du gouvernement. Celles-ci avaient été décidées pour essayer de mettre fin à la crise des "gilets jaunes". Le projet de loi concerne la possibilité d'une prime, la défiscalisation des heures supplémentaires, ou encore le rétablissement du taux de contribution sociale généralisée (CSG) pour une partie des retraités qui avaient été concernés par la hausse de cet impôt en 2018.
"10 milliards d'euros de pouvoir d'achat"
Mais ces mesures suffiront-elles ? Ces mesures "permettent de redonner 10 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français, c'est presque un mini plan de relance qui a été réalisé en seulement 10 jours", précise Aurore Bergé, député La République en Marche (LREM), sur le plateau des "4 Vérités" de France, vendredi 21 décembre. Le projet de loi doit être débattu et voté au Sénat aujourd'hui vendredi 21 décembre. "Cela va vraiment entrer dans le quotidien des Français dès le mois de janvier, après, si certains souhaitent continuer le mouvement, je les invite surtout à participer au grand débat national", précise Aurore Bergé. Les "gilets jaunes" appellent à une nouvelle journée de mobilisation nationale, samedi 22 décembre.
Si une partie des "gilets jaunes" est en colère contre l'exécutif, beaucoup de députés de la majorité estiment qu'ils ne sont pas assez entendus par le président de la République et le Premier ministre. "Vous savez, on a été entendu cette semaine de manière très claire parce que tout d'un coup on a appris qu'une disposition majeure sur l'accompagnement social dans la transition écologique, on a été clairement entendu, en l'espace d'une heure et demie, le Premier ministre a accepté les arguments de ses parlementaires, de sa majorité, et on a maintenu tous les dispositifs d'accompagnement social à l'écologie en plus des mesures annoncées par le président de la République", explique Aurore Bergé.
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