"Gilets jaunes" : "Le préfet de police de Paris a été nul", assène Jean-Luc Mélenchon (LFI)
Le leader de La France insoumise est l'invité dimanche 17 novembre de l'émission "Dimanche en politique". Le député des Bouches-du-Rhône revient sur les manifestations des "gilets jaunes" la veille et déplore une mauvaise gestion des manifestants de la part des autorités.
Les autorités ont procédé à 264 interpellations samedi 16 novembre à l'occasion des manifestations des "gilets jaunes", qui fêtaient le premier anniversaire de leur mouvement. Le ministre de l'Intérieur a dénoncé l'action de "brutes" et de "voyous".
"Ce n'est pas par là qu'il faut prendre le problème, estime Jean-Luc Mélenchon, invité dimanche 17 novembre de l'émission "Dimanche en politique ". Le préfet de police de Paris a demandé que la manifestation démarre place d'Italie, mais il y a des chantiers. Il n'y a pas besoin d'être très intelligent pour comprendre que ce n'était pas le bon endroit. Le préfet de police a été nul dans cette affaire. Il a lui-même créé les conditions du débordement", accuse-t-il.
"L'autorité, ce n'est pas l'autoritarisme"
Le leader de La France Insoumise balaie l'idée d'une hausse des actes violents dans les mouvements sociaux. "Nous avons pu avoir une grève générale dans notre pays. Qu'est-ce que vous croyez ? Que les gens en mai 1968 avaient moins de testostérone qu'aujourd'hui ?" assène le député des Bouches-du-Rhône.
"L'intention du gouvernement, c'est de faire tellement peur que les gens ne disent plus rien. Ce qu'ils comptent faire, c'est une sorte de redéploiement autoritaire de l'autorité de l'Etat. Mais l'autorité, ce n'est pas l'autoritarisme", conclut Jean-Luc Mélenchon, qui réclame une politique plus égalitaire.
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