"Gilets jaunes" : le dispositif de sécurité laisse perplexe
Beaucoup s'interrogent dimanche 17 mars sur le dispositif de sécurité mis en place pour gérer cette 18e journée d'action des "gilets jaunes" qui s'annonçaient violents.
Black blocks, pillards et casseurs sont parvenus à mettre en difficulté les forces de l'ordre samedi 16 mars. 1 500 personnes ultraviolentes selon les comptes du ministère de l'Intérieur contre 5 000 policiers et gendarmes mobilisés au total. Mais les syndicats dénoncent la mauvaise utilisation de certaines de ces forces. Près de 1 000 CRS n'auraient pas été engagés sur les Champs-Elysées. Pour David Michaux, du syndicat Unsa Police, "c'est un échec total à partir du moment où on voit les dégradations qu'on a pu voir hier. On revient à ce qu'on a pu connaître lors des premières manifestations. Les leçons n'ont pas été tirées".
Nouvelle doctrine en préparation
Les autorités assument un choix stratégique : maintenir les "gilets jaunes" sur le périmètre des Champs-Elysées et ne rencontrent les manifestants de la marche pour le climat. Alors que les "gilets jaunes" appellent à une 19e journée de mobilisation, les policiers attendent que les autorités tirent les enseignements de cette journée chaotique. Le gouvernement assure travailler sur une nouvelle doctrine de maintien de l'ordre.
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