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Vidéos "Gilets jaunes" : Fouquet's, Longchamp, Zara... Les enseignes des Champs-Elysées pillées et incendiées lors de la manifestation

Plusieurs boutiques et établissements emblématiques de l'avenue ont été endommagés, samedi, lors d'impressionnantes de scènes de casse.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Le Fouquet's a été complément saccagé dans la matinée avant de voir son auvent incendié dans l'après-midi, samedi 16 mars 2019.  (ZAKARIA ABDELKAFI / AFP)

"La plus belle avenue du monde" est méconnaissable. Plusieurs boutiques et établissements emblématiques de l'avenue des Champs-Elysées, comme la brasserie Fouquet's, ont été endommagés lors de la 18e journée de mobilisation des "gilets jaunes", samedi 16 mars. 

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Aux alentours de 17 heures le Fouquet's, restaurant huppé qui avait déjà été pillé dans la matinée, a vu son auvent brièvement incendié et des feux ont débuté devant la boutique Foot Locker ainsi que le restaurant Léon de Bruxelles, aux cris de "révolution!".

La façade d'une boutique Longchamp, spécialiste de la maroquinerie haut de gamme, a été la proie des flammes, de même que plusieurs véhicules stationnés dans les rues environnantes.

"L'Elysée, l'Elysée!", criaient certains manifestants sur l'avenue. Des casseurs ayant pénétré à l'intérieur de la boutique du PSG lançaient des ballons aux manifestants rassemblés dehors. En fin d'après-midi, elle a été transformée en infirmerie par des "street medic".

Le magasin de vêtements Zara, situé juste à côté, a été pillé. Sur cette vidéo, on peut voir les habits sortis et éparpillés dans la rue.

La liste des boutiques dégradées est longue. Plusieurs barricades ont été enflammées tandis que des groupes, scandant des slogans anticapitalistes et antipoliciers, s'attaquaient aux vitrines des magasins Hugo Boss, Lacoste, ou encore Nespresso. 

L'enseigne de bijoux Swarovski a, elle aussi, été dévalisée. 

Plusieurs kiosques à journaux ont été pris pour cible et complètement incendiés.

Ces scènes de pillage et d'affrontements, qui rappellent celles des journées de mobilisation du 24 novembre et de début décembre, n'avaient plus eu lieu depuis plusieurs week-ends dans la capitale. Aucun bilan chiffré de ces dégâts n'a, pour l'heure, été réalisé.

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