"Gilets jaunes" : des réactions politiques contrastées après l’Acte 8
L’Acte 8 du mouvement des "gilets jaunes" a été émaillé par des violences. Les réactions de la classe politique française varient en fonction des partis.
La violence s’est une nouvelle fois invitée samedi 5 janvier dans Paris. Des symboles de l’État y ont clairement été pris pour cible. Concernant l’attaque d’un ministère samedi 5 janvier, le ministre de l’Éducation nationale se veut intraitable. "Quand vous avez des gens qui ont des attitudes de gangster, ce n’est plus de l’ordre de la manifestation, mais de l’ordre de la lutte contre des bandits", s’est emporté Jean-Michel Blanquer sur RTL. Ces actes de violence ont également été dénoncés samedi 5 janvier sur Twitter par Emmanuel Macron.
Une lecture de la violence différente selon les partis
Au Parti socialiste, Olivier Faure refuse de condamner. Il renvoie dos à dos manifestants et gouvernement. Jean-Luc Mélenchon, lui, se distingue. Il critique l’action des forces de l’ordre lors des affrontements. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, lui a répondu dans la matinée du dimanche 6 janvier sur les ondes d’Europe 1. La lecture de la violence est donc différente selon les partis. Elle continue à diviser la classe politique.
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