"Gilets jaunes" : des forces de l'ordre omniprésentes
C'était un samedi test pour la nouvelle stratégie du gouvernement. Le 19e samedi de mobilisation des "gilets jaunes" s'est déroulé dans plus de calme que la semaine précédente.
La mobilisation des "gilets jaunes" s'est renforcée samedi 23 mars en France lors d'un acte 19 marqué par des tensions en région et un défilé dans le calme à Paris, où les Champs-Elysées étaient interdits d'accès aux manifestants après les saccages de la semaine dernière. Dans la capitale, les "gilets jaunes" ont préféré défiler entre la place Denfert-Rochereau (sud) et la basilique du Sacré-Coeur (nord).
"Aujourd'hui, l'ordre républicain a été maintenu", s'est félicité le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, sur la sellette depuis un acte 18 marqué par un net regain de violences.
Consignes de "fermeté"
À Montpellier (Hérault), manifestants et forces de l'ordre se sont fait face sous une pluie de lacrymogènes. Des tensions ont également éclaté à Nice (Alpes-Maritimes) où certains "gilets jaunes" ont bravé l'interdiction de manifester, mais ils ont été vite dispersés par la police.
Après avoir mené cette semaine une purge à la tête de la préfecture de police, l'exécutif avait promis la "fermeté" et annoncé le "renfort" de militaires, provoquant un tollé. "Nos consignes de fermeté ont été respectées", a estimé samedi soir le ministre de l'Intérieur, indiquant que 233 personnes avaient été interpellées en France, dont 172 ont été placées en garde à vue.
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