"Gilets jaunes" : de nouveaux dégâts en région
La quatrième journée de mobilisation des "gilets jaunes" a été marquée par de nombreux incidents : véhicules incendiés ou magasins pillés. Les régions ont été durement touchées cette fois-ci.
C’est le jour d’après. À Toulouse (Haute-Garonne), le quartier Saint-Cyprien porte les traces de violence de veille : voitures brûlées, vitrines défoncées, mobilier urbain saccagé. Les habitants ont été très marqués par la nuit. "C’était la guerre, la guérilla, j’avais les cordons de CRS devant la porte, ça partait de partout", explique une habitante. "On est désespérés, on ne comprend pas", raconte amère, un autre. "J’habite à Toulouse depuis plus de 50 ans, première fois que je vois ça", explique, dépité, un homme.
À Marseille (Bouches-du-Rhône), c’est aussi l’heure du grand ménage. Les vitrines des mairies des 1er et 2e arrondissements de la ville ont été détruites.
Manque de forces de l’ordre ?
À Saint-Étienne (Loire), la ville a connu la pire de ses soirées. Une boutique de téléphonie a été cassée et brûlée. Les employés ont dû partir. Un scénario qui s’est répété une dizaine de fois dans la ville. "On avait l’impression que c’était le chaos, qu’il n‘y avait pas de police et que tout pouvait arriver", explique une habitante. Mais pour le maire, il n’y avait tout simplement pas assez de forces de l’ordre pour protéger sa ville, tous étant mobilisés à Paris.
Enfin à Bordeaux (Gironde), la nuit aussi a été chaude entre barricades enflammées et affrontements avec la police. Les Bordelais avaient des sentiments partagés dimanche.
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