Communes : les doléances aux maires ruraux
Les maires des communes sont en première ligne du grand débat public national, avec une concertation pendant quatre mois visant à faire remonter les doléances du terrain.
Sur le tableau de bord du maire de Pussay (Essonne), Grégory Courtas, un "gilet jaune" est mis en évidence. Pour lui, c'est avant tout un acte citoyen. "Ce n’est pas parce qu'on est maire que l'on a des gros salaires. Un maire d'un village de 2 000 habitants, c'est 1 200 euros par mois. On est des smicards de la République", commente-t-il. Il est à la tête de sa commune depuis dix ans et fait partie des premiers signataires d'un appel, lancé dimanche 16 décembre, par les maires ruraux qui dénoncent l'iniquité de traitement avec les grandes villes.
Un fort sentiment d'abandon
"Les dotations sont en fonction du nombre d'habitants. Comme on est beaucoup moins nombreux au km2 que dans les zones urbaines, forcément on est perdants alors qu'on a les mêmes problématiques de voiries, d'aménagement", ajoute-t-il. Un sentiment d'abandon qui est partagé par ses administrés. On voit ici d'un bon œil la concertation nationale lancée par Emmanuel Macron.
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