Bâtiments administratifs, préfectures, radars... Ces symboles de l'État ciblés par les "gilets jaunes"
Au cours des nombreuses journées de mobilisation des "gilets jaunes", plusieurs symboles de l'État ont été vandalisés en France.
Ces "gilets jaunes", pour la plupart chômeurs ou travailleurs précaires, se sont rencontrés sur un rond-point. Il y a encore un mois, ils n'auraient jamais imaginé se mettre hors la loi. Le commando n'est d'ailleurs pas franchement aguerri. À minuit, ils s'attaquent à un centre de tri de la poste et plus précisément à son portail. L'objectif : souder les portes pour empêcher tout mouvement de voitures et paralyser l'activité. Deuxième cible de cette soirée de vandalisme, un radar, symbole du racket de l'État pour ces "gilets jaunes". Enfin, à Segré dans le Maine-et-Loire, le groupe dresse un mur de ciment pour empêcher l'accès à la sous-préfecture de la ville.
Des symboles de l'État attaqués
Depuis la mobilisation des "gilets jaunes", 130 sites des Finances publiques ont été touchés par des actes de vandalisme. Des dégradations mineures pour certaines, mais parfois criminelles. Le 1er décembre dernier au Puy-en-Velay (Haute-Loire), la préfecture, alors occupée, a été incendiée. Après dix heures de confrontation avec les forces de l'ordre, 12 individus ont été interpellés. À l'intérieur de l'établissement public, tout est fondu et détruit. Des dégâts impressionnants qui laissent sans voix.
Extrait de "L'État assiégé", un reportage diffusé dans "Complément d'enquête" le 13 décembre 2018.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.