"Des casseurs qui prennent la France en otage" : le patron d'Uber France condamne les violences des VTC qui manifestent
Dans une interview accordée au "Parisien", le dirigeant d'Uber indique être ouvert au dialogue, "mais dans le calme".
Les chauffeurs de VTC (Voiture de transport avec chauffeur) continuent de manifester, dimanche 18 décembre, sur l'autoroute qui mène à l'aéroport de Roissy. Les chauffeurs de VTC protestent contre les plateformes de mise en relation avec les clients, leur demandant, notamment, de diminuer leurs commissions.
Le patron d'Uber en France, Thibaud Simphal, sort de son silence et répond aux chauffeurs de VTC dans une interview au Parisien : "Nous sommes prêts à rencontrer tout le monde, mais dans le calme." Il indique avoir prévu de rencontrer des associations de chauffeurs dans la semaine. Une réunion avec le ministre des Transports, Alain Vidalies, est également au programme, lundi.
"Les manifestations ont dégénéré"
Le dirigeant d'Uber assure être ouvert à la discussion avec les chauffeurs, mais condamne les actes de violence qui viennent, selon lui, d'une petite minorité : "Un ou deux groupes ont réuni 100 à 200 chauffeurs très violents et très durs, pas tous utilisateurs de la plateforme Uber, qui appellent à la violence. Résultat, les manifestations ont dégénéré." Il indique que sa plateforme a reçu 300 appels de chauffeurs ou passagers agressés dans la nuit de vendredi à samedi.
Ce sont des casseurs qui prennent la France en otage.
Thibaud Simphal, qui indique qu'Uber a réalisé 20,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2015 en France, répond également au Parisien sur la question de l'optimisation fiscale : "Contrairement à d'autres, nous créons de la richesse en France. Mais nous avons aussi des équipes à l'étranger qui travaillent pour le groupe. Il est normal de contribuer à leurs dépenses."
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