C'est la fin de plusieurs années d'incertitude. Les chantiers navals de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) devraient bientôt passer sous pavillon italien : Fincantieri, concurrent direct de STX, était le seul candidat en lice pour la reprise. Aujourd'hui, les salariés oscillent entre inquiétude et fatalisme. "Les Italiens ont de la main-d’œuvre en Italie, donc est-ce qu'ils vont faire passer nos commandes là-bas ?", s'interroge un salarié.Les syndicats inquietsFincantieri est le numéro un européen de la construction navale, avec 21 000 salariés et plus de quatre milliards d'euros de chiffres d'affaires. Il va donc grossir encore un peu plus avec la reprise des chantiers de Saint-Nazaire, dont le carnet de commandes est plein jusqu'en 2026. Les syndicats français craignent pourtant des suppressions d'emplois. Autre motif d'inquiétude : les transferts de technologie, car Fincantieri coopère étroitement avec une société chinoise.