Aéroports : les discussions bloquent sur les salaires. Grève reconduite
"Le patronat ne veut toujours pas discuter pour l'instant des salaires", a déclaré une porte-parole de la CGT. "Les patrons campent sur leurs positions mais on a décidé de se revoir, probablement demain matin", a confirmé Jean-Baptiste Fouère, délégué Force ouvrière de la Brink's.
Résultat, une 7ème journée de grève est prévue demain.
"Si cette grève continuait, il est évident que le gouvernement prendrait ses responsabilité pour que le trafic puisse s'écouler normalement", a déclaré Thierry Mariani, ministre chargé des Transports, sur France 2.
Quatre cents policiers et gendarmes se tiennent prêts à se substituer aux personnels grévistes en cas d'échec des négociations.
Le gouvernement menace de faire appel aux forces de l'ordre dans les heures qui viennent.
Les grévistes demandent des hausses de salaire allant jusqu'à 200 euros par mois, une revendication que le patronat juge irréaliste, et l'amélioration de leurs conditions de travail.
Même si la grève s’enlise, la situation a été normale aujourd’hui dans la plupart des aéroports touchés. A Paris et Lyon, tous les vols ont été assurés.
Après les agents de sûreté, les pilotes ?
Le texte proposé par le gouvernement prévoit d'étendre au transport aérien le cadre prévu dans le transport ferroviaire. Les salariés qui souhaitent faire grève devraient ainsi le dire deux jours à l'avance afin de permettre à leurs employeurs de faire face aux pénuries de personnel.
Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), principal organisation de pilotes, va déposer un préavis de grève au début février pour exiger le retrait de la proposition de loi visant à
encadrer le droit de grève dans le transport aérien.
Deux syndicats d'hôtesses et de stewards devraient se joindre au mouvement.
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