Action de groupe RER A : UFC-Que Choisir va rencontrer le collectif
Exaspérés par les retards, dysfonctionnements et trains supprimés, les usagers du RER A ont décidé de prendre les choses en main. Un collectif de voyageurs de la ligne la plus fréquentée de France avaient décidé d'adresser un courrier à l’UFC Que Choisir fin janvier. Il se référait alors à la loi Hamon de mars 2014 et la possiblité de lancer une action de classe.
L'association, habilitée pour saisir la justice, va rencontrer le "Collectif des voyageurs des gares de Houilles-Carrières-sur-Seine et de Maisons-Laffitte" pour "étudier le dossier et les possibilités d'action " selon un tweet.
#RERA pas de réponse positive au collectif, ni d’action de groupe engagée #STIF #RATP #QML
— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) March 3, 2015
#RERA : une demande de rencontre a été faite auprès du collectif pour étudier le dossier et les possibilités d'action #STIF #RATP #QML
— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) March 3, 2015
Estimer un préjudice
Dans un courrier adressé à l’association UFC Que Choisir, Jean-Louis Roura, président du collectif affirme que ces RER en retard nuisent de manière importante à ses usagers : "Les trop nombreux témoignages reçus des voyageurs concernant la perte d’emploi, le fait d’être obligé de déménager ou d’anticiper la retraite à cause de la situation des transports, d’utiliser ses propres moyens pour se rendre au travail, etc., sont autant de cris de désespoir qui nous appellent à ne pas rester dans l’inaction ou dans l’attentisme. "
Lancer une action de groupe n'est pas simple, il faut au préalable estimer l'existence d'un préjudice direct. Mais cela est difficile à apprécier, selon Cédric Musseau, directeur de l'action politique à l'UFC Que-Choisir.
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