Trafic de viande de cheval avariée : douze nouvelles interpellations
Les chevaux provenaient de centres équestres, de particuliers en France comme à l'étranger, ou d'un laboratoire pharmaceutique Sanofi. Ils n'auraient jamais dû être abattus pour être vendus, mais le négociant en viande, soupçonné d'être à la tête du trafic, aurait corrompu notamment des vétérinaires - neuf au total - pour rédiger les formulaires officiels, pour traiter la viande, la commercialiser, à raison d'une dizaine de bêtes par semaine.
Un juteux profit
Deux grossistes en viande sont également sommés de s'expliquer devant les enquêteurs, ainsi qu'un fonctionnaire de la mairie de Narbonne. Bien entendu, ces bêtes, hors circuit légal, sont bien moins chères à l'achat, d'où un profit juteux.
Au moins, la viande était vendue comme étant du cheval car, on l'a vu, toujours dans ce même abattoir de Narbonne, à peu près au même moment, voici deux ans, dans une autre affaire, des chevaux se métamorphosaient en boeuf pour agrémenter des lasagnes...
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