Tourisme : les bases de loisirs se diversifient
À proximité des centres urbains, partout en France, plus de 150 bases de loisirs accueillent des familles dans un cadre bucolique. Pour pas cher, parfois gratuitement, petits et grands se divertissent. Leur fréquentation est en hausse. Pourtant, les bases cherchent un second souffle. Celle de Saint-Quentin (Yvelines), vieillissante, a perdu de sa superbe depuis son ouverture en 1970. 40 ans plus tard, les plus jeunes adorent toujours les jeux de cordes, mais la base est un peu décrépie.
"Une vocation sociale"
La base a perdu en 2022, 1,5 millions d’euros et le département des Yvelines ne veut plus financer. Faudrait-il tout privatiser ? "On multiplie par trois ou quatre les prix d’entrée ? […] Oui effectivement, c’est possible de mettre cette île de loisirs à l’équilibre. Mais dans ces cas-là, on assume le fait de ne pas avoir cette vocation sociale", déplore Patrick Karam, vice-président du Conseil régional en charge des sports et loisirs. Garantir cette "vocation sociale" passe par un subtil équilibre entre prestataire privé et subventions, comme à Lery-Poses (Eure).
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