Le pigment naturel de l'ocre est de moins en moins exploité. En Europe, il existe une seule carrière, dans le Roussillon. Là-bas, l'ocre colore les murs et les maisons du Luberon.
Dans le Luberon, le sentier des ocres offre un décor sauvage ressemblant à celui d'un western américain. Cette merveille géologique attire les touristes. "Cela fait plusieurs fois que je viens et c'est le dépaysement total", affirme un homme. Les paysages sont couleur ocre, qui est encore exploitée dans la dernière carrière d'Europe. "On voit des strates, ici de rouge et de jaune, dont on va faire une couleur orange. Et en profondeur, on a un jaune, lui, qui est pur à 100 %", explique Pierre Beatrisini, ocrier de la société des ocres de France.
Le pigment confère une teinte orangée ou jaune pastel aux murs
Seuls 10 % d'ocre sont gardés du minerai. L'ocre est séparée du sable avec de l'eau. Le processus est naturel, mais demande du temps. Dans le village de Roussillon (Vaucluse), les murs revêtent tous cette couleur orange ou jaune pastel. Des apprentis artisans apprennent à manier les pigments d'ocre afin de créer leur propre peinture à la chaux. Contrairement aux pigments de synthèse, l'ocre ne blanchit pas à la lumière et au soleil.
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