C'est une conséquence de la baisse des prix de l'immobilier dans les campagnes : on compte de plus en plus de "navetteurs". Il s'agit de personnes qui, pour devenir propriétaires, ont quitté les grandes villes.Christophe Verger-Lecocq et son épouse ont pu acheter la maison de leur rêve dans le Pas-de-Calais. Ce projet était impossible à Paris. En contrepartie, Christophe avale 2h30 de trajet marche+TGV pour aller à son travail à l'aéroport de Roissy chaque jour. "C'est quand même fatiguant", confie-t-il à France 2.Un bon business pour les agents immobiliersPierre-Edouard Magnan vit lui dans la banlieue de Rouen, à 150 kilomètres de Paris. Chaque jour, l'aller-retour lui prend quatre heures. Chaque mois, la facture des transports s'élève à 400 euros. Grâce à cela, il possède une maison de 120m² qu'il n'aurait pu acquérir dans la capitale.En 10 ans, le nombre de Français ayant quitté les grandes villes pour les campagnes a bondi de 25%. Et les agents immobiliers ruraux se frottent les mains.